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Crazylula

4 mai 2007

NON !

Julien,

Vous avez effacé votre compte de messagerie ! C'est brutal au possible ! Je ne comprends pas !!!!!! Cinq mois d'échanges épistolaires acharnés, une réelle amitié qui s'était installée, et du jour au lendemain, vous me claquez la porte au nez. JE NE COMPRENDS PAS !!

Lula

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16 janvier 2007

Vieille casserole et jeune carotte

Ce mythe a la dent dure et pourtant je suis toujours aussi convaincue que ce n'est qu'un mythe. Je peux étayer cette affirmation par divers arguments. Avec les années, ma sexualité a nettement évolué, et c'est tant mieux, malgré le fait que l'innocence me manque parfois. J'ai croisé tout à l'heure un homme au regard sombre et aux cils très fournis qui m'a fait repenser à un ex-Jules. Il était marrant, mais sans plus de qualités que la moyenne. Or, je suis quand même tombée amoureuse de lui, parce qu'il faisait l'amour comme une bête. En tout cas, c'est ce que je pensais à l'époque. En me repassant les souvenirs de nos ébats, il y a de quoi sourire gentiment. C'était sympa, mais sans plus. Pas de positions élaborées, que du classique, et pour ce qui est des jeux de langues ou de mains, je m'en rappelle à peine, ce qui est bien la preuve de la banalité de nos rapports.

Il y a quelques temps, alors que j'étais allée danser avec des copines, je me suis fait bruyamment draguer par un jeune gars un peu fou. J'ai eu beau lui dire mon âge (dis ans de plus que lui), essayer de le décourager par des remarques ironiques, il n'a rien voulu entendre et m'a suivi jusqu'à la sortie. Il était tellement mignon que finalement, je l'ai ramené chez moi. C'était très chouette, très énergique comme j'aime, et ça a duré toute la nuit... mais somme toute assez banal.  Une bonne nuit d'amour sain, ça fait toujours du bien.

Plus récemment, un homme plus mûr (re-dix ans, mais de moins) que moi m'a fait une cour acharnée, à l'ancienne. J'ai adoré ces longs préliminaires galants. Des baisers langoureux, des fleurs, des ptits mots doux, la totale, et au bout d'un moment qui m'a paru interminable, nous nous sommes enfin retrouvés au lit. Ouch, là aussi, des préliminaires, très élaborés certes, qui n'en finissaient pas. Or, il faut savoir qu'à un moment ou un autre, si ça me plait un minimum, je deviens un brasier quasiment incontrôlable. Donc, action. Le pauvre pépère a pas tenu plus d'une demi-heure. Il était à bout de souffle, épuisé, et selon lui, beaucoup trop excité. Of course, je l'ai laissé se remettre doucement mais j'ai remis ça dans l'heure. Bon point pour lui : l'expérience, donc la totale connaissance d'un corps de femme, quelques positions nouvelles pour moi et beaucoup de délicatesse. Le reste frise le pathétique pour un homme baraqué qui a l'air en forme.

Solution : entre la jeune carotte et la vieille casserole, rien de tel que de chasser dans ma tranche d'âge, tout en me fiant beaucoup plus à mon feeling. Car généralement, maintenant, je sais quand ma proie va être un bon coup ou pas.

15 janvier 2007

Encore envie

Hier, je suis rentrée au radar, épuisée, vidée... pris un bain, laissant mon corps ramolli se remettre de ses caresses, pendant que mon esprit embrumé revoyait des images de cette journée passée avec lui. Impression que nos corps ont trouvé le chemin de nos mots... Puis, prise de vertige au sortir de l'eau, je me suis allongée et réveillée dans ses bras, me demandant un instant où je pouvais bien être, comme si une vraie brèche s'était faite. Ce matin, je suis cassée, telle une automate à qui on aurait oublié de graisser les articulations, des empreintes de ses mains marquent mon corps par endroits, ses dents aussi, son sexe... mais les images se superposent, je revois et ressens ses baisers, son regard, ses sourires, son corps en sueur, le mien accroché à lui, cette sorte de frénésie, la douceur de certains de ses gestes, la passion d'autres, et l'envie qui nous reprends, comme une vague déferlant sur deux bouteilles à la mer. Encore et encore. Encore envie. Encore en vie.

15 janvier 2007

Tentation tentée

Un soir d'hiver, nous entrons dans le parc d'une somptueuse propriété privée. A l'entrée, une hôtesse nous accueille, mon ami s'occupe des formalités pendant qu'un hôte prend mon manteau. Nous sommes invités à passer au vestiaire. La déco est désign et chaleureuse à la fois, nous croisons des gens souriants, en peignoirs. Impression d'un centre de soins. Au vestiaire, on peut y aller seul, en couple ou en groupe, c'est selon l'envie. J'y vais avec mon ami. Il me met à l'aise, me demande si tout va bien. On se met en déshabillé, avec un peignoir par-dessus. Puis, visite des lieux "zen".. une salle à manger magnifique, un immense buffet, service traiteur. On mangeote, on papote, fait connaissance avec d'autres invités. Je suis super à l'aise malgré une certaine impatience.

Puis, balade digestive près de la piscine, sauna, hammam, masseurs et masseuses, les invités déambulent, se sourient, discutent. Et l'envie de passer aux choses sérieuses arrive, à l'entrée d'une partie de la maison, on laisse tomber le peignoir. Bar, salons cosy, alcoves, piste de danse, un étage apparent. Passé la bizarrerie d'être en déshabillé, je suis plutôt en train de passer un chouette moment. Les gens se regardent plus attentivement, l'ambiance est comme électrique. Au bar, un homme met sa main sur ma jambe, je me réfugie dans les bras de mon ami. Pas d'insistance... pour ma première fois, mon compagnon veut que ça se passe en douceur, comme, quand et si je le souhaite.

Il me chuchote alors "tu veux voir ?" et on monte aux étages, main dans la main. De grandes pièces suivies par des chambres, des accessoires, des mises en scène, une mini-salle de cinéma... toutes les configurations fantasmagoriques sont accessibles. J'ai le coeur qui pompe à crever, les jambes qui tremblent. C'est la première fois que je vois des gens faire l'amour devant moi. Ceux qui veulent être regardés sont dans des pièces qui permettent le voyeurisme direct ou indirect. On s'installe dans la même pièce que quelques couples, je n'arrive plus à parler tellement l'émotion est intense. La découverte continue. Quelques atmosphères plus loin, j'ai envie de rester un peu. Les gens qui sont là sont très beaux à regarder. L'excitation me gagne. Mon ami s'en rend compte, commence à me caresser et me fait des choses très délicates. Un des plus doux cunilingus connus jusqu'alors. Un couple nous regarde et continue à faire l'amour. Un homme s'approche, se glisse près de nous, regarde mon ami, qui lui fait signe que oui, et commence tout doucement à m'effleurer d'une main. Je sais que le code est d'enlever sa main si je ne veux pas, mais le type est assez beau, sa main est douce et je laisse faire... une fille nous rejoint peu après et je vais de découverte en découverte. Sa peau est douce comme la soie, son sexe sent bon et sa langue est divine. Un gros bonhomme se jette alors sur mes seins et les triture comme un cochon, pendant qu'un autre se met à me fouiller le sexe. Là, mon compagnon qui n'est jamais resté loin de moi, est intervenu de suite pour rembarrer les deux sauvages et j'ai pu reprendre mes câlins avec la fille. De quatre, on a été rejoints par 2 autres couples avec qui on a joué, puis on s'est retiré dans une pièce avec le gars et la fille de départ et on a fait l'amour une bonne partie de la nuit.

J'y suis retournée 3 ou 4 fois avec mon ami, dans des clubs différents, souvent dans le nord du pays ou à l'étranger, et il faut bien avouer assez select et hors de prix.

Ces moments libertins comptent parmi les plus belles expériences sexuelles, érotiques et sensuelles de mon existence... Ma sexualité a connu diverses phases, passant de l'émotionnel pur à la sexualité pure, mais si je peux facilement prendre mon pied, aujourd'hui, je n'atteinds la plénitude que lorsque la dimension intellectuelle et esthétique s'ajoute aux autres.

12 janvier 2007

Jouer, c'est forcément gagner

Un soir de délire, j'ai rencontré un Jo. Très sympa mais bon pote. Curieuse et joueuse de nature, s'ensuivit un échange de courriels enjoués et intéressants, qui ont malgré tout assez vite pris une tournure érotique. L'homme se prétendait être un libertin. Intelligent, raffiné, délicat, il a pris le temps de me présenter son monde, l'essence de ce qui, selon lui, se trouvait de l'autre côté du miroir. De quoi éveiller mes sens en plus de ma curiosité. Au fil des mots, je sentais au plus profond de moi que je voulais expérimenter cette nouvelle forme d'amour. Alors que cet homme et moi ne nous étions jamais touchés, je brûlais littéralement de désir. La puissance des mots est incomparable.
Quelques semaines plus tard, celui qui était devenu un ami hors-normes m'emmena dans un club libertin du nord du pays. J'avais un peu peur de tomber dans un bouge fréquenté par des gros dégueulasses. Rien de tout ça. Ca a été une des expériences les plus éblouissantes de ma vie.

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11 janvier 2007

De l'autre côté du miroir

 Vivre sans tabous est aussi compliqué que gagner sa vie sans bosser..

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